Hommes de bonnes volontés, Artistes, Croyants, Baptisés, Diacres, Prêtres, Religieux, Évêques, Pape.... ,

nous sommes tous,
serviteurs,
diacres.

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Hommes de bonnes volontés, Artistes, Croyants, Baptisés, Diacres, Prêtres, Religieux, Évêques, Pape.... ,

nous sommes tous,
serviteurs,
diacres.

 

Une espérance.

   Dans l'évangile, Jésus pose une question à ses disciples : " Quel est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Et moi cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert " . Luc 22, 27
   Les évangélistes ont tous insisté pour dire que Jésus est venu "comme serviteur" C'est le sens même de sa vie. Il est venu pour être au service du Père, " Que ta volonté soit faîte et non la mienne " de l'ultime Sommet. Il comprend que sa vie n'a de sens que dans la mesure où il donne sa vie pour être celui qui fait grandir, accompagner l'homme au sommet de cette montagne pour qu'il participe à l'unique repas. Isaïe 25, 6-9

Mais comment se passe sa vie de diaconie, de serviteur, de diacre ?

   On constate en lisant les Évangiles, que " Jésus parcourait la Galilée et prêchait la Bonne nouvelle en guérissant les malades et soulageant les souffrances " .

   Le comportement de Jésus se situe à deux niveaux : Prédication et guérison.

   Dans les deux cas Jésus prend la place de serviteur :
" Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir ". Paroles et actes sont pour Jésus l'équilibre parfait du bon Serviteur, d'une bonne diaconie. La Parole libère l'âme, l'action libère le corps. Jésus vise ainsi à libérer l'homme dans ces deux dimensions ; spirituelle et physique. L'indissoluble unité corps esprit, fait la cohérence du message de Jésus lorsqu'il dit : " Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui, obtienne la vie éternelle ". La vie éternelle ce n'est pas uniquement pour demain, c'est possible déjà aujourd'hui, de son vivant.

   Le récit du lavement des pieds chez Jean 13 et celui de la Cène chez Mathieu 26, 26 ; Marc 14,22 et Luc 22,19 ne font qu'un.

Quels repères pour aujourd'hui ?

   Être baptisé, témoigner de Dieu aujourd'hui c'est trouver cet équilibre entre le corps et l'esprit et devenir ainsi témoin d'une résurrection possible en devenant soi. Libres de nos tombeaux que nous pouvons nommer : argent, sexe, facilité, etc. .

   Il ne saurait donc être question d'ordonner des hommes ou des femmes pour être diacres ou prêtres uniquement pour satisfaire des besoins cultuels, des émotions religieuses en étant spectateurs mais non-acteurs.

  Je ne peux être membre de l'Église que lorsque je travaille à ce qu'Elle soit visible dans le monde non pas uniquement dans ses célébrations, cultes, pèlerinages ou sacrements mais lorsque je prends une part active en acceptant de laver les pieds des uns et des autres ou que l'on me lave les miens.

  Promouvoir des personnes à un service pour se dégager de ses responsabilités, accepter toute délégation pour s'assurer une vie facile et détourner les uns et les autres de sa vocation propre, serait contraire à l'Évangile ou la dignité de l'homme.

  Toute vie, perspective d'une résurrection ou de vie éternelle, ne peut se comprendre qu' en acceptant d'être le serviteur de  l'autre comme il doit lui aussi l' être pour moi.

  Le grain de blé jeté en terre pour qu'il porte des fruits Jean 12,24-28 est la meilleure conclusion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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