Hommes de bonnes
volontés, Artistes, Croyants, Baptisés, Diacres, Prêtres,
Religieux, Évêques, Pape.... ,
nous
sommes tous,
serviteurs,
diacres.
Le
catéchisme
Quelques repères
Rappels:
On ne va pas, ou plutôt on ne devrait
pas aller au catéchisme uniquement pour "préparer sa communion".
On va au catéchisme pour écouter la Parole de Dieu,
l'accueillir, apprendre à en vivre avec d'autres.
Cependant, catéchèse et vie sacramentelle ne sont
pas séparables...
Pendant longtemps, catéchisme et préparation aux
Sacrements dépendaient étroitement l'un de l'autre, suivant
des règlements précis...
Aujourd'hui, en raison de la diversité des situations,
nous tenons à ce que l'initiation aux Sacrements soit faite sérieusement,
en fonction de l'évolution spirituelle de chacun.
A elles seules, les considérations d'âge, de niveau
scolaire ou de temps effectifs de catéchisme, ne sauraient décider
de l'admission à un Sacrement.
Dans certains cas, la Célébration des Sacrements
serait prématurée, voire même contre-indiquée pour
l'avenir de la foi.
Le discernement devra prévaloir sur les "automatismes"
et, dans ce sens, nous insisterons pour que la catéchèse, moyennant
un nécessaire dialogue entre prêtres, catéchistes, parents
et enfants eux-mêmes:
- Éveille les enfants
à la symbolique chrétienne, à la gratuité du don
de Dieu, à une foi responsable et en croissance.
- Les initie aux Sacrements
en leur faisant découvrir l'importance et la signification.
- Les prépare à
célébrer les Sacrements, particulièrement l'Eucharistie.
Cela suppose qu'on reconnaisse ces jeunes baptisés aptes
à une vie sacramentelle réelle.
(Les Évêques de France à l'assemblée plénière de Lourdes en 1976, n° 9)
On n'insistera jamais assez sur le fait
que l'évangélisation ne s'épuise pas dans la prédication
et l'enseignement d'une doctrine. Car elle doit atteindre la vie... Il est
bien vrai qu'une certaine façon de conférer les sacrements,
sans un solide appui de la catéchèse de ces mêmes sacrements
et d'une catéchèse globale, finirait par les priver en grande
partie de leur efficacité. Le rôle de l'évangélisation
est précisément d'éduquer tellement dans la foi qu'elle
conduise chaque chrétien à vivre - et non à recevoir
passivement, ou à subir - les Sacrements comme de véritables
Sacrement de la foi.
Le premier signe d'amour du prédicateur de l'Évangile est le respect de la situation religieuse et spirituelle des personnes qu'on évangélise. Respect de leur rythme qu'on n'a pas le droit de forcer outre mesure. Respect de leur conscience et de leurs convictions, à ne pas brusquer.
(Paul VI dans son Exhortation Apostolique "Annoncer l'Évangile aux hommes de notre temps); décembre 1975; n° 47 et 79).
Hommes de bonnes
volontés, Artistes, Croyants, Baptisés, Diacres, Prêtres,
Religieux, Évêques, Pape.... ,
nous
sommes tous,
serviteurs,
diacres.
PRÉPARATION
1. Qu' apporte aux enfants
leur première communion ?
La première communion, c'est recevoir
pour la première fois le sacrement de l'eucharistie. Elle met en contact
personnel avec le Christ en créant une relation intime. Elle touche
leur cœur et leur fait prendre conscience que Jésus est tout proche
d'eux. Elle les invite au recueillement pour rencontrer le Christ et leur
apprend à demander à Jésus de les aider à être
meilleurs.
2. A quel âge les enfants font-ils
leur première communion ?
Certains parents souhaitent que leur enfant
fasse leur première communion assez jeune et ne soit pas obligé
d'attendre la célébration organisée par le catéchisme,
par ce qu'ils pensent que leur enfant est bien disposé et que la première
communion est d'abord une affaire personnelle.
Cependant la première
communion exige une préparation sérieuse et suppose que les
enfants comprennent bien ce qu'est l'eucharistie. Le plus souvent elle a lieu
fin CM1début CM2. Il faut que les enfants participent régulièrement
à la catéchèse pendant deux ans. Cela dépend aussi
de la vie chrétienne de la famille.
3. Quelles sont les conditions pour
faire sa première communion ?
La participation régulière
à la messe dominicale fait partie de l'expérience spirituelle
exigée par l'Église pour accéder à ce Sacrement.
Les paroisses proposent des célébrations dominicales où
les enfants sont plus étroitement associés. Ces célébrations
font partie de la préparation indispensable à la Première
Communion.
La préparation à la première communion comporte aussi l'expérience du Sacrement de Réconciliation . L'Église demande que ce Sacrement précède la première Communion. Ce Sacrement a, en effet, un caractère éminemment pédagogique et évangélique.
De plus, la préparation à la première communion se fait dans le cadre d'une petite retraite qui a souvent lieu en dehors du cadre paroissial. Certaines paroisses demandent aux enfants de rédiger une lettre pour demander à faire leur première communion en exprimant les motifs pour les quels ils désirent communier.
Enfin, il y a des conditions légales pour qu’un enfant fasse sa première communion. Un enfant ne peut faire sa première communion sans le consentement de ses parents, ou au moins de l’un d’eux, et, selon le droit civil français, la non-opposition de l’autre parent. Les parents ont en effet conjointement et en commun la responsabilité de l'éducation de leurs enfants et cela vaut pour l'éducation religieuse.
Dans les
paroisses que j'ai connues, en lien avec l’Église.
Tenant
compte de nos possibilités nous avions mis en place le cheminement
suivant:
- L’éveil à la foi pour les enfants avant 8 ans.
Ensuite 4 modules pour
le catéchisme
Parcours de l’A.P.C.R
- 1ère année : Joie de vivre,
joie de croire (fin d’année remise de la croix)
-
2ème année : En marche en Église ou Tu nous appelles
. En alternance
+ (proposition au sacrement de réconciliation)
- 3ème année : En marche en Église
ou Tu nous appelles - En alternance
+ ( début
d’année scolaire, proposition au sacrement de l’Eucharistie)
(Un petit rappel: Sacrement de Réconciliation et sacrement de l’Eucharistie
ne font qu’un.)
- 4ème année : Randonnée (proposition à vivre les événements, pour nous chrétiens, de la passion de Jésus ” semaine sainte - PÂQUES” et engagement à poursuivre en se préparant au sacrement de la confirmation)
______________
UN PEU D’HISTOIRE
II
semble que la " Communion " ait toujours existé.
En réalité, elle apparaît à la
fin du XVI° siècle. La première mention de la solennité
se situe à Aumale, dans le diocèse de Rouen en 1593. Et la première
description détaillée de la cérémonie remonte
à 1616, à St-Nicolas-du-Chardonnet !
Au XVII° siècle, on célèbre partout et elle est accompagnée d’une profession de foi. C’est " le plus beau jour de la vie ", surtout pour les filles qui en parleront plus tard beaucoup plus que les hommes. La "surévaluation féminine " a contribué à accentuer l’aspect affectif de cette fête qui atteint son apogée au XIX° siècle ; elle est alors "un grand moment de l’histoire familiale et un authentique rite de passage" de l’enfance à l’adolescence.
Mais dès la fin du XIX° siècle, il y a des signes de désaffection. En 1910, Pie X permet aux enfants de communier à l’âge de raison. Le clergé français va donc distinguer la " communion privée " et la " communion solennelle "Cette dernière va devenir une "fête de la foi".
Quatre siècle
d’histoire
sous la direction de Jean Delumeau
Dans le journal LA VIE
N° 2176 - 1987
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