Mon journal

 

 

 

 Depuis un certain temps je souhaite partager mon existence. Naturellement je garderai toujours, dans le plus profond de mon être, un échange vécu avec l'un ou l'autre. C'est simplement dans ce qui est vécu publiquement que je tiens  à dire mes réflexions.
Simplement quelques extraits de temps en temps, dans l'attente d'une publication de l'ensemble.

"C'est
du
Dalibot !"


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Arts, cultures et religions,
comment cohabiter ?


  Depuis la première prise de conscience de tout être vivant, l’on a toujours consciemment ou non, devant l’inconnu, su se protéger pour survivre. Les uns et les autres se justifiant de multiples manières.
  Ayant vécu un certain formatage dans mon éducation, sans me poser de questions, j’adhérais à une vision d’une vie figée par des personnes bienveillantes dont le sérieux était de me maintenir dans leurs acquis. Par moi, ils survivraient.
  Malheureusement pour eux et un bien je l’espère pour demain, si mon premier cri a su rassurer mon entourage, ceux d’aujourd’hui par ma voix doivent encore annoncer une nouvelle naissance dans un monde qui espère des jours meilleurs. Bruits perturbant des sommeils profonds, tranquillités humaines ou spirituels, constatons que la vie ne peut naître que par l’expulsion d’une force intérieure que l’on ne peut retenir.
  Mais c’est quoi vivre ?
a) Se figer dans une histoire est n’être que fossiles parmi d’autres ?
b) Lâcher une force intérieure pour n’être qu’un volcan de plus dans l’Univers?
  Devant des difficultés que l’on peut rencontrer aujourd’hui par des esprits, dont le bord de l’assiette est un peu étroit, je me sens réconforté par le diocèse de Rouen où depuis 14 ans, la Direction de la culture de ce dernier a pour objectif d’établir un dialogue fécond entre l’Église et le monde de l’art. A cela je ne peux que rajouter en ces jours de la Pentecôte le message du Pape François : Aujourd’hui, « il y a toujours la tentation de construire des nids, de se réunir autour de son propre groupe, de ses propres préférences, le semblable avec le semblable, allergiques à toute contamination »….«Du nid à la secte, il n’y a qu’un pas, y compris dans l’Église : combien de fois on définit sa propre identité contre quelqu’un ou contre quelque chose ».
  Plus qu’un hébergement ou un encouragement octroyé à l’arraché, une cohabitation fraternelle partageant nos multiples talents ne serait-elle pas le témoignage de " Fraternités missionnaires de proximité ". Lieux où le partage de multiples chemins convergent vers le Sommet où nous vivrons le véritable repas ayant pour menu, un corps unique aux membres multiples. Isaïe 25,6-9
  Mais le véritable chemin ne se trouve pas forcément avec ceux qui savent mais certainement avec ceux qui cherchent. Combien de brebis sont mortes à cause de bergers, qui pour préserver leurs avenirs ont maintenus leurs troupeaux dans des situations sans avenir. Isaïe 56,9s – Nahum 3,18 (Mais à lire en entier). Passer son temps à sauver ses acquis en ignorant le reste du monde est voué à refuser un possible demain, donc de s’interdire à toutes propositions.
 
Mais vivre une communion avec nos différences peut-être une passion (mission) que nous avons tous à assumer le temps présent.
  Pour moi sera donc je l’espère (contre vent et marais, dogmes et lois), de pouvoir continuer de dire celui qui a changé ma vie en janvier 1966 :

“Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.”
Jean 15,17.


 

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