" La peinture de
Jean-Michel BACQUET
libère mon regard sur la nature, mon imaginaire reste intact,
rien ne m'est imposé, mais tout y est profond.
Ces paysages ont une âme
et le cur ici se superpose toujours au pinceau "
Frédéric
VAN DEN DRIESSCHE, comédien
"James LORD a reconnu en Jean-Michel BACQUET la
passion existentielle qui fait le vrai peintre. BALTHUS ne l'a-t-il
pas adoubé, en lui faisant la faveur de l' accueillir dans sa
retraite suisse, le temps de comprendre l' exemple de celui qui avait
choisi de vivre en marge pour mieux rester au centre
de lui-même. cette temporaire sortie de Fayosc (Var) son village atelier,
doit permettre de revérifier l'originalité d'un peintre
dont l' uvre est aux antipodes du passéisme, de la
mélancolie rétrospective, de la citation.
Jean-Michel BACQUET, en plein air, mène une
vie conventuelle. Ses exercices paysagers relèvent des
exercices spirituels, à la Loyola.
Certes entre le mystique qui cherche Dieu et le peintre
- paysagiste qui s'attache à fixer sur la toile
un simple aspect, une des figures, de la divine création, il y a apparemment une
différence d'ordre. Mais est-elle si grande ?
Entre les temps monastiques de la prière et les séances
de travail à heure régulière, ces laudes, tierces
et vêpres que constituent pour lui ses poses de chevalet de la
matinée, du midi et du soir, on ne peut pas ne pas faire le passage
".
Bruno
FOUCART,
professeur à la Sorbonne, conservateur de Bibliothèque Marmottan
" Chez Jean-Michel BACQUET, le
style se confond avec le sujet : il est cette insistance sur les effets
de lumière, nuances de forme, différences de texture, si subtile
que l'apprécier requiert une acuité visuelle d'un exquis
raffinement.
Artiste à sensibilité traditionnelle, à
discipline classique, il s'est attaqué au plus haut objet de l'art
figuratif : non pas représenter la variété pour elle-même,
mais peindre les métamorphoses du paysage comme autant de moments
de cette aspiration de l'homme à affirmer l' éternité
dans l'espace d'un instant.
C' est là que l' uvre atteint sa dimension
métaphysique. "
James LORD, historien d'art